Diplôme universitaire S'exercer à l' écoute dans le soin

Le fait d’écouter est difficile, particulièrement lorsque nous sommes confrontés à la souffrance d’une personne. Pourtant, il ne peut y avoir de soin sans écoute. L’écoute permet l’alliance entre le soignant et le patient, elle permet d’établir la relation clinique et donc d’ouvrir la possibilité d’accompagner et de soigner. Or, nous nous réfugions facilement dans des techniques et les procédures, ce qui nous donne le sentiment de maîtrise.

S’exercer à écouter nécessite un apprentissage : celui du sens de la rencontre avec l’autre de s’approprier un corpus psychologique, philosophique, pédagogique. Il est aussi nécessaire aussi de s’exercer et de pratiquer l’écoute, de s’appuyer tant sur une expertise technique (quelles sont les différentes techniques d’écoute) que sur leurs apprentissages concrets par des ateliers. Communication non violente et psychologie sont des champs à déployer pour apprendre à écouter.

Quelles attitudes doit-on développer pour écouter ? L’écoute est-elle neutre ? Comme l’écoutant peut écouter sans se mettre en difficulté ? Dans chaque écoute se noue un dialogue qui vise à s’appuyer sur ce que livre la personne écoutée pour la rendre capable. Aujourd’hui il faut pouvoir délimiter les rôles des différentes écoutes en fonction du lieu dans lequel on se situe. Qu’est-ce que l’écoute psychologique ? L’écoute spirituelle ? Qu’écoute-t-on quand on ne peut plus parler et comment écouter celui qui subit des attentes neurodégénératives diagnostiquées comme démences ? Deux options permettront de travailler au choix l’écoute des personnes dites “non communicantes”, et l’écoute spirituelle.  ​