De l'histoire de l'art aux routes de la Soie
Après mon bac littéraire, j’ai essayé pendant trois ans plusieurs formations, toutes en lien avec la culture, mais au sein desquelles je n’arrivais pas à m’épanouir. C’est en effectuant la
licence d’Histoire de l’art et archéologie parcours Histoire-Arts asiatiques, à l’ICP, que mon projet a pu commencer à se préciser. Cette licence m’a notamment amenée à choisir le
Master Stratégies muséales et gestion de projets - Asie qui, en plus de mêler l’histoire de l’art et des matières plus concrètes (communication, gestion, droit...), se focalise sur la zone asiatique au sens large.
Un master dédié aux cultures asiatiques
Passionnée par les cultures des régions arabes, persanes et d’Asie centrale, ce master correspond ainsi parfaitement à mes appétences ; il est de plus guidé tout au long de ses deux années par un séminaire sur les
Routes de la Soie, vaste thème reliant ces zones culturelles. À mes yeux, il s’agit donc d’une formation particulièrement riche et complète, qui allie le théorique et le concret ; le séminaire sur les Routes de la Soie est spécialement enrichissant par la variété et la qualité des intervenants extérieurs. J’ai également beaucoup aimé le cours
d’art et d’histoire des régions arabo-persanes, le cours de
comparaison des collections muséales et des cultures Est-Ouest, ainsi que le cours sur les
fondamentaux de gestion ; les professeurs se rendent toujours très disponibles pour nos questions, parfois malgré la distance géographique ! L’effectif assez réduit d’élèves – nous sommes 19 – est très appréciable, et permet des échanges faciles et une grande solidarité.
Des stages en immersion totale
À l’image des cours de ce master professionnalisant, le
stage obligatoire dès la première année constitue selon moi un véritable atout. Je vais ainsi effectuer un stage de
6 mois à l’Institut Français de Jérusalem, afin d’aider à l’élaboration et à la gestion de leur programmation culturelle, ainsi que de leur communication. Les Instituts Français, présents dans la majorité des pays dans le monde, œuvrent tant à la diffusion de la culture et de la langue française, qu’aux échanges avec la culture du pays concerné, et initient donc des évènements variés : concerts, projections, conférences, dégustations, …
NDLR : compte tenu de la pandémie en cours, Clémence n'a pas pu finalement se rendre en Israël. Elle est donc partie en stage au Musée du Louvre.
Une passion, ça se cultive !
Passionnée par la culture, sa diffusion et son accessibilité pour tous, je multiplie depuis plusieurs années des expériences variées : bénévolat pour des festivals de musique, des festivals culturels (
Culture au Quai) ou des évènements plus engagés (
Syrien n’est fait), ou encore des stages d’archéologie en Israël. Je complète également ma formation par des voyages, dont le dernier en Iran pendant l’été 2019, ainsi que par l’apprentissage de langues – notamment l’arabe, l’hébreu et le persan. Ce voyage est également à l’origine de mon sujet de
mémoire de Master 1, qui porte sur un site que j’ai pu visiter dans le nord du pays : la forteresse d’Alamut, repère historique de la secte des Assassins. J’étudie ainsi l’histoire du lieu et comment celle-ci est à la source de nombreuses légendes, ainsi que les enjeux touristiques d’un tel site pour l’Iran.
Des projets pour l'avenir
Par ces formations et diverses expériences, j’aspire ainsi à créer un festival ou des évènements promouvant les cultures des régions arabes, persanes et d’Asie centrale, dans toute la variété de leur patrimoine (arts, musiques, littérature, cuisine, etc.).