Séminaire
Paris, Visioconférence
le 10 février 2025, de 15H00 à 17H00

Séminaire de l'Ecole de Santé | Des vertus pour irriguer le sens du soin

A l'occasion de son prochain séminaire de recherche, l'Ecole de Santé reçoit le 10 février, Jean-Rémi Lanavère, philosophe, et Corinne Pelluchon, philosophe spécialiste notamment des questions liées à l'éthique normative et appliquée. Inscrivez-vous dès maintenant !

seminaire 5 Ecole de Santé pexels

Agir de façon éthique et soigner

Accompagner l’homme qui souffre, souffrir, c’est encore déployer un agir, et donc une espérance. C’est introduire la possibilité de la promesse, du pardon et de l’espérance.
À travers la philosophie arendtienne ne retrouve-t-on pas un appel à un agir éthique ancré dans les vertus, toujours pensées comme le déploiement d’une personne qui agit dans une circonstance donnée ? Pas de vertus sans sujet qui agit ? Comment retrouver une philosophie de l’action qui se déploie dans le soin et dans les institutions soignantes ?  

Pour répondre à ces questionnements, l'Ecole de Santé reçoit :
  • Jean-Rémi Lanavère, philosophe - ICP
  • Corinne Pelluchon, philosophe, professeure à l'Université Paris-Est Gustave Eiffel, spécialiste de philosophie politique et d'éthique normative et appliquée
 

Santé, souffrance et institution : le séminaire de recherche de l'Ecole de Santé

Selon l’OMS, la santé est un état complet de bien-être physique, mental et social. Elle ne consiste donc pas uniquement en une absence de maladie ou d’infirmité. Cette définition de la santé est globale, totale. L’on retrouve un héritage antique : la recherche de l’ataraxie (l’absence de trouble) des stoïciens ou des épicuriens qui nous conduirait au bonheur. La santé deviendrait alors la condition sine qua non pour devenir heureux. Mais si elle est un fait total de bien être, comment intégrer dès lors la question de la souffrance dans l’expérience humaine ?

S’il existe un consensus large pour désormais penser que la douleur mérite d’être soulagée au maximum des moyens d’analgésie que nous possédons, la question de la souffrance semble plus difficile à traiter. La souffrance n’est pas la douleur, nous enseignait Ricoeur. La souffrance est à la frontière entre le corps et l’âme : nexus où tout semble s’entremêler. La souffrance ajoute à la douleur la question du sens, de la liberté de l’homme et de sa condition humaine. Elle oblige à poser la question de l’intelligence face à l’absurde.

Ce séminaire de recherche est ouvert à toutes les personnes s'intéressant aux questions liées à la santé. Il se déroulera sur trois ans : 

  • La première année travaillera la question existentielle et ontologique de la santé et de la souffrance, accompagnée dans des institutions.
  • La deuxième année s’interrogera sur l’éthique qu’engage le cri de l’homme souffrant.
  • La troisième année initiera une réflexion sur l’accompagnement de l’homme qui souffre au sein des institutions soignantes.
Lieu(x) :
  • Paris
  • Visioconférence
Publié le 10 janvier 2025 Mis à jour le 10 janvier 2025

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