« L’histoire de l’art est une voie de passion qui permet d’admirer le génie de l’humanité, quel que soit le lieu ou la période historique. »

Quelles sont les particularités des licences histoire de l’art et archéologie proposées à l’ICP ?

L’ICP propose deux licences en Histoire de l’art et archéologie, une en mineure histoire ou une en mineure anglais :
 
•  La mineure en langue anglaise permet aux étudiants d’être formés à la langue écrite et orale de niveau académique, leur offrant une ouverture à l’international.
 
•  La mineure histoire permet aux étudiants d’approfondir leurs connaissances des quatre grandes périodes historiques et de s’initier à la recherche et à la muséologie.
 
L’objectif de ces deux parcours est de doter les étudiants d’une culture artistique universelle qui se déploie dans l’espace (Europe, Amériques, Asie, etc.) et dans le temps (Antiquité, Moyen Âge, époques modernes et contemporaines) grâce à un programme dense et exigeant pour leur permettre de s’épanouir professionnellement.

En tant que responsable de cursus, quel est votre rôle ?

Je coordonne les licences Histoire de l’art et archéologie et notamment les relations entre les étudiants, les enseignants et les équipes administratives. Mon rôle est celui d’un facilitateur, à la fois de l’expérience des étudiants mais aussi dans la construction des enseignements dispensés.
 
J’accompagne les étudiants dans leur épanouissement professionnel en leur proposant par exemple des rencontres avec des acteurs du monde culturel (association CASA Notre-Dame de Paris, Institut National du Patrimoine…).
 
Mon objectif est l’accomplissement des étudiants. J’espère recroiser dans quelques années des étudiants accueillis en première année et parfaitement intégrés dans leur environnement professionnel.

Comment se déroule l’évolution d’un étudiant arrivant à l’ICP au sein de vos licences ?

Nous essayons d’accompagner au mieux nos étudiants vers une plus grande autonomie pour leur permettre de devenir les meilleurs professionnels possibles. Notre défi est de proposer aux étudiants un écosystème de travail sein, un environnement dans lequel ils se sentent estimés, protégés et nourris. Notre programme les accompagne vers la réussite.
 
En parallèle nous leur proposons tout au long de l’année des événements à caractère scientifique (comme des conférences avec les Jours de l’art, le Printemps des arts, …) pour leur offrir une ouverture sur le monde.

Comment les étudiants sont-ils accompagnés vers le monde professionnel ?

Les étudiants sont en contact avec des enseignants qui sont également des professionnels du secteur culturel (chercheurs, conservateurs, acteurs du marché de l’art, archéologues…).
 
De plus, chaque semestre les étudiants suivent des cours du module Habitus. L’objectif de cet enseignement est la préparation progressive de nos étudiants à leur insertion dans la vie active.
 
La licence prévoit également un stage obligatoire pour valider la troisième année. Nous les encourageons fortement à en réaliser d’autres au cours de leur formation pour découvrir la diversité du monde culturel et développer leurs expériences professionnelles.

Comment se déroule le recrutement en licence ?

Les licences histoire de l’art et archéologie ne sont pas sélectives, mais un certain niveau d’exigence est demandé aux étudiants.
 
Nous disposons d’un nombre de places limité ce qui implique la mise en place d’un classement sur Parcoursup. Nous regardons principalement les blocs en sciences sociales et humanités (histoire-géographie, français, expression écrite, philosophie…) pour évaluer la qualité d’expression orale et écrite du candidat.

Que conseilleriez-vous à un futur étudiant en histoire de l’art ?

Pour pouvoir suivre sereinement une licence en histoire de l’art et archéologie il faut avoir une curiosité intellectuelle et un goût pour l’érudition. Il faut s’intéresser au monde de la culture, se tenir au courant de l’activité culturelle en se rendant dans les expositions et musées par exemple.
 
Réussir dans cette voie demande un investissement personnel dans le travail, mais aussi d’être curieux afin de se construire un socle de connaissances solide.

A quoi se destinent les étudiants qui suivent une licence en histoire de l’art et archéologie ?

Il existe énormément de métiers au sein du secteur culturel. Pour être synthétique, on distingue deux grandes catégories :

• Les carrières publiques avec, par exemple, la régie des collections, la conservation de musée ou de monument, la médiation culturelle, l’enseignement secondaire et supérieur, l’archéologie préventive ou programmée.
• Les carrières privées dans le marché de l’art, la presse, les musées privés ou la recherche. Ces métiers peuvent aller de la relation avec une clientèle comme pour un assistant de galerie à de l’animation de groupe pour des voyages à caractère culturel. Ce secteur comprend également les carrières de chercheur indépendant par de commissaire-priseur, de journaliste spécialisé…

Y a-t-il des poursuites d’études possibles à l’ICP après la licence ?

L’obtention de la licence permet la poursuite d’études vers le master. L’ICP propose des formations Bac +5 dans la continuité de la licence histoire de l’art et archéologie.
Selon les projets et aspirations de l’étudiant, il est possible de suivre la voie de la recherche (master Histoire de l’art et archéologie, master Cultures et patrimoine du monde biblique) ou celle de la formation professionnalisante (master Gestion et valorisation du patrimoine chrétien, master Stratégies muséales et gestion de projets – Asie).
 
Les étudiants peuvent également se diriger vers la restauration d’œuvres d’art, la médiation, la gestion de projets, le management ou l’ingénierie culturelle. Dans ce domaine, l’ICP propose un diplôme d’université spécialisé en ingénierie culturelle et administration de la culture.
 
Certains de nos étudiants se tournent vers les préparations aux concours du patrimoine ou de journalisme.

Pourriez-vous me citer un parcours d’alumni inspirant ?

La marraine de notre promotion 2024, Louise Contant, a obtenu sa licence en histoire de l’art à l’ICP en 2013. Elle a poursuivi son parcours dans cette même discipline. Elle est aujourd’hui cheffe du département des collections au musée de la Marine. C’est un parcours de réussite qui inspire nos étudiants et qui leur montre qu’obtenir le job de ses rêves est possible.