Le
Diplôme Universitaire Entreprises et Bien Commun a accueilli le 17 janvier dernier, sa troisième promotion. Au total, 26 étudiants, aux profils variés mais complémentaires, ont décidé de suivre les différents enseignements du DU.
Ombline, étudiante en
Master Droit de l'intelligence artificielle à la Faculté de Sciences sociales, d'Economie et de Droit de l'ICP et Aurélien, étudiant en Master de Management à l'ESSEC, partagent leurs ressentis sur la formation.
Pourquoi avez-vous intégré la formation ?
Ombline : "J’ai choisi d'intégrer cette formation pour
élargir mes horizons au-delà des cours essentiellement théoriques afin de découvrir des disciplines plus pratiques, me permettant notamment d’en apprendre davantage quant aux différentes dimensions de l’entreprise. Désireuse d’ouvrir mes perspectives en traitant de sujets distincts du master que je suis en parallèle, bien que pouvant se rejoindre sur certains aspects. Étant étudiante en droit de l’intelligence artificielle (IA) et consciente des différents impacts des technologies sur notre société, il était pour moi pertinent de compléter ma formation à travers des séminaires traitant de la notion essentielle que représente le bien commun. De plus, l'IA et la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) sont deux domaines qui, à mon sens, auront à se croiser de plus en plus, et cette formation me permet d'anticiper sous certains angles ces intersections.
En intégrant ce DU l’objectif était également de
comprendre, à travers plusieurs axes, l'impact global des entreprises sur le bien commun, en offrant un cadre idéal pour explorer cette notion cruciale d'équilibre entre compétitivité économique et engagement sociétal dans l'optique de créer un impact positif.
Cette formation offre ainsi une opportunité unique de travailler sur ces thématiques, soulignant l'importance de maintenir cette stabilité pour favoriser des pratiques responsables au sein des entreprises."
Aurélien : "Aujourd’hui, on entend parler de bien commun, d’écologie et d’actions à prendre en entreprise sans pour autant que ces dernières n’agissent de façon drastique. Je me suis rendu compte que la société évolue, les attentes et les enjeux également. C'est pourquoi j'ai souhaité intégrer le DU de la
chaire ICP-ESSEC Entreprise et Bien Commun.
Les thématiques abordées au sein de cette chaire me permettront de développer les compétences nécessaires pour
devenir un leader capable d'intégrer dans ses décisions les préoccupations liées à la RSE, à l'écologie et à un management adapté à ces nouveaux défis.
Lorsqu’on me parlait de bien commun, j’en avais une définition très académique mais ma conception a évolué au fil de mes expériences professionnelles et associatives. Cependant, je ressentais le besoin d'approfondir ma compréhension de cette notion qui peut être à la fois omniprésente et insaisissable.
Je suis une personne que l’on pourrait qualifier de pragmatique, privilégiant les faits aux aspects historiques et philosophiques des concepts. Du moins c’est ce que je pensais… Rejoindre cette chaire, qui adopte une approche pluridisciplinaire, au croisement de la philosophie et des sciences de gestion, associant recherche et professionnalisation, était également un challenge personnel. Cela a été une invitation à me déconstruire en un sens, me sortir de ma zone de confort, et développer un esprit beaucoup plus critique sur ce sujet et ses enjeux qui ne cessent de me fasciner."
Vous êtes à mi-parcours de la formation, quels bénéfices en retirez-vous à ce jour ?
Ombline : "La formation m'a permis de naviguer dans un secteur différent tout en poursuivant ma dernière année de master, me permettant ainsi de fusionner différentes expertises au cours de la même année. Il s'agit d'une opportunité d’explorer des sujets émergents et d’actualité.
Pour ne pas se limiter à une approche strictement économique, la formation aborde la RSE dans toute sa complexité, en tenant compte des dimensions sociales, managériales, environnementales et éthiques.
Ces différents sujets participent à faire de nous des acteurs engagés et responsables dans la société ainsi qu’en entreprise. Cette formation m’a également apporté une expérience en partenariat avec un cabinet de conseil en stratégie, à travers un projet de groupe élaboré tout au long de la durée du DU."
Aurélien :" Les cours sont d’une richesse que je n’imaginais pas. J’avais par exemple pas mal d’appréhension quant à l’approche philosophique du concept de bien commun, me remémorant mes souvenirs du baccalauréat. Néanmoins, j’ai été agréablement surpris par la
variété des perspectives abordées sur cette question, présentées par différents intervenants. Leurs interventions m’ont permis de me questionner et de challenger ma compréhension existante de toutes ses questions.
Outre la richesse des cours, je suis particulièrement fasciné par la diversité des individus avec lesquels j'ai la chance d'échanger, qu'ils soient étudiants, professeurs ou intervenants. Chacun a sa vision sur les questions liées au bien commun, que nous nous sommes construite au fil de nos différences, expériences et parcours personnel. Et c’est justement cette diversité qui permet, selon moi, d’avoir des questionnements divers et des analyses plus approfondies des sujets et enjeux que nous étudions aujourd’hui.
De plus, la formation s'appuie sur une
approche pluridisciplinaire, fusionnant les sciences de gestion, le droit, la philosophie, entre autres disciplines. En tant qu'étudiant de la chaire, cela nous permet d'
appréhender la question du bien commun et de l'ancrage territorial sous différents angles, offrant ainsi une vision et une compréhension approfondies de ces enjeux complexes.
Les aspects académiques et théoriques de la formation sont complétés d’un travail d’application, où nous collaborons avec une entreprise partenaire de la chaire sur une problématique que rencontre cette dernière, liée au bien commun. Dans notre cas, avec Ombline, nous accompagnons cette entreprise sur la question de l’ancrage culturel et d’identité européenne, d’un point de vue managérial. Cette opportunité d'application concrète nous permet d'acquérir une expérience pratique précieuse et de mettre en œuvre les concepts théoriques abordés en cours."
Que diriez-vous à une personne souhaitant intégrer la formation ?
Ombline : "Je lui dirai de
ne pas hésiter, cette formation ne peut être qu’une plus-value, que ce soit sur le plan professionnel comme personnel.
C’est une forme d’aventure intellectuelle et humaine offrant une occasion de s’immerger dans un écosystème d'apprentissage véritablement enrichissant portant sur les différents enjeux contemporains. On ne peut pas s’ennuyer ! D’autant plus que la forme des cours, à travers notamment les séminaires de recherche et d'application, ajoutent à leur tour une dimension pratique et concrète créant un réel dynamisme à travers la variété des sujets abordés et des différents points de vue empruntés."
Aurélien : "Qu’une chose à dire :
lancez-vous !
La diversité de ce DU, dans ses cours, ses approches d’enseignements, ses professeurs, ses intervenants et même ses entreprises partenaires, vous permettront de
cultiver un esprit critique approfondi sur les questions du bien commun. Ces questions, sans aucun doute, occuperont une place centrale dans les défis sociétaux et professionnels à venir.
N’hésitez pas à sortir de votre zone de confort, parler avec la promotion qui sera la vôtre, ainsi qu’avec les
alumni, les professeurs et les intervenants, afin que vous puissiez devenir l’un de ces futurs leaders capables d’inclure les enjeux de RSE et de bien commun dans votre projet professionnel ainsi que dans la stratégie des entreprises."