Portrait

Un master pour devenir un professionnel de la culture et du patrimoine du monde biblique

Actuellement en 1ère année de master Histoire de l’art : Cultures et patrimoine du monde biblique, Pauline a intégré cette formation pluridisciplinaire alliant histoire, histoire de l’art, langues et théologie. Elle nous explique les raisons de son choix et ses premiers pas au sein de ce master original proposé à l’ICP.

Portrait de Pauline © ICP

Pourquoi avez-vous choisi de poursuivre votre formation en master à l’ICP ?

Après avoir suivi la licence Histoire, parcours Histoire-Géographie à l’ICP, j’ai décidé de me spécialiser en histoire et plus particulièrement dans la période antique. Je recherchais donc une formation en histoire ancienne qui soit en lien avec d'autres disciplines.
 
Le caractère inédit du master Histoire de l’art : Cultures et patrimoine du monde biblique m’a séduite. L’étude de l’histoire, de l’histoire de l’art et de l’archéologie, combinés aux langues anciennes et à la théologie, apportent une réelle originalité à la formation. Aucun autre master ne proposait un programme aussi riche intellectuellement sur la période que je souhaitais étudier.

Quel est l’objectif de cette formation ?

L’objectif du master est de former la prochaine génération de chercheurs et de professionnels dans le domaine de la culture et du patrimoine du monde biblique. Il vise à nous préparer à une grande variété de carrières, des métiers du patrimoine biblique, à l’histoire de l’art, en passant par l’enseignement et la recherche. Il nous forme à devenir des spécialistes capables de poursuivre en doctorat, d’intégrer de grandes institutions muséales, des centres d’archives ou de collaborer à la presse culturelle.

Comment se déroule votre première année de master ?

Les profils d'étudiants dans notre promo sont variés (histoire de l’art, histoire…) ce qui renforce la pluridisciplinarité et l’enrichissement de la formation par nos échanges et nos travaux de groupe.
 
Certains cours sont mutualisés avec ceux du master Histoire de l’art : Gestion et valorisation du patrimoine chrétien. D’autres le sont avec ceux l’ELCOA dans le cadre des cours de langues anciennes (hébreu et grec biblique) et civilisationnels (par exemple : l’histoire d’Israël). Cela nous donne accès à des enseignants experts dans leur domaine.
 
Notre formation inclue des cours in situ dans les musées. Le semestre dernier nous sommes allés au département des antiquités orientales du Louvre pour étudier ces périodes directement devant les œuvres.

Vous travaillez sur un sujet de recherche dans le cadre du master. Pourriez-vous nous en dire plus ?

Mon mémoire de recherche porte sur « La maternité et le rôle des mères dans la Palestine romaine », un sujet pointu et peu étudié que la directrice de master, Caroline Arnould-Béhar, m'a aidée à définir. Il me permet de travailler sur un aspect de la vie quotidienne d’un peuple à travers différents prismes, dont celui la religion.

Votre formation vous permet-elle de vous professionnaliser ?

À la fin de cette année, nous devons réaliser un stage de 70 heures minimum. J’aimerais pouvoir le réaliser dans le domaine muséal, comme au musée du Louvre ou au musée d’archéologie national de Saint Germain en Laye.
 
En parallèle, nous sommes également accompagnés dans nos débuts en tant que chercheurs. Nous sommes chargés de l’écriture d’un article scientifique dans le cadre du carnet Investigatio. On nous propose également de faire partie du comité scientifique de la revue et de lire régulièrement des articles.

Que souhaitez-vous faire à l’issue de votre master ?

Le master nous permet de nous insérer directement dans le monde professionnel ou de poursuivre notre parcours universitaire. Mon master me permet de rencontrer des acteurs du monde de la recherche qui m’aident à construire progressivement mon projet professionnel. Tout reste donc possible !
 
Publié le 3 mars 2025 Mis à jour le 3 mars 2025

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