Portrait

Un master d’histoire de l’art entre recherche et professionnalisation

Étudiant en deuxième année de master Histoire de l’art et archéologie, Nathan s’est spécialisé en art moderne aux côtés d’enseignants chercheurs experts dans leur domaine. Découvrez son parcours et ses projets futurs.

Nathan Faucon © ICP

Quel est votre parcours d’étudiant ?

À la suite de ma licence en Histoire de l’art et archéologie à l’ICP, j’ai choisi de poursuivre mon parcours à l’ICP et d’intégrer le master Histoire de l’art et archéologie pour me spécialiser en histoire de l’art moderne.
 
Le master s’organise autour de séminaires d’ouverture et de spécialité dispensés par des enseignants chercheurs de l’ICP ou d’autres universités. Pour ma part, j’ai choisi la période moderne en spécialité et l’art du Moyen Âge en ouverture.
 
Cette année nous avons suivi un séminaire dispensé par Alicia Adamczak, autour de la sculpture au temps du Bernin à Rome, et un par Bruno Guilois, sur les différentes techniques de dessins et de gravures au fil des siècles. J’ai apprécié pouvoir étudier à leurs côtés et suivre des enseignements complémentaires abordant des techniques artistiques différentes (peinture, sculpture, gravure…).
 
En parallèle, nous avons des modules communs qui nous apportent des outils essentiels : informatique appliquée à l’histoire de l’art, méthodologie de recherche, histoire de l’art en anglais… Le master nous prépare aussi au monde professionnel avec un stage obligatoire et des cours dédiés à la médiation culturelle et à la muséographie.

Pourriez-vous nous parler de votre spécialisation ?

J’ai choisi de me spécialiser dans la période moderne et plus particulièrement dans le XVIIe siècle italien. Je travaille sur la représentation de Judith et Holopherne chez Caravage et les caravagesques dans le cadre de mon mémoire de recherche.
 
Je mène ce travail sous la direction de Laura de Fuccia Lederer, maître de conférences en histoire de l’art moderne et spécialiste de la peinture vénitienne de la Renaissance, des relations artistiques entre Venise et Paris au XVIIe siècle, et de l’histoire des collections. J’étudie ces œuvres sous un prisme religieux, social et artistique, tout en les replaçant dans leur contexte historique.

Comment êtes-vous accompagné dans votre recherche ?

Faire son master de recherche à l’ICP est la garantie de bénéficier d’un excellent encadrement. Ma directrice de mémoire suit mon travail avec attention, m’oriente dans mes recherches et me propose des pistes pertinentes. Son engagement me motive à me dépasser, et grâce à son soutien, j’ai pu décrocher un stage clé pour la validation de mon master.

Où avez-vous réalisé votre stage ?

L’été dernier, j’ai réalisé un stage en récolement des œuvres et conservation à la Fondation Titien à Pieve di Cadore en Italie. La Fondation se situe dans le village natal de l’artiste au cœur des Dolomites, et conserve une collection de quatre cents gravures d’après le Titien, allant du XVIe au XXe siècle.

Nous devions réaliser un inventaire des œuvres sous la direction de spécialistes y travaillant. Nous étions autonomes dans notre travail, l’équipe avait pleinement confiance en nos capacités, ce qui nous a permis d’être en direct avec les œuvres et de pouvoir les manipuler. En parallèle nous avons pu découvrir le patrimoine local et les artistes régionaux, et faire des visites privées en compagnie de nos tutrices de stage. Ça a été une expérience incroyablement enrichissante !

Que souhaitez-vous faire à l’issue de votre master ?

J’aimerai me diriger vers la médiation culturelle pour transmettre au public nos connaissances, leur faire découvrir l’art et surtout rendre plus accessible les musées. Je viens d’obtenir un contrat en tant que médiateur culturel à l’Abbaye de Royaumont à Asnières-sur-Oise : une belle première étape dans ma carrière professionnelle !
 
Publié le 17 mars 2025 Mis à jour le 17 mars 2025

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