Portrait

Passer de passionné à expert du patrimoine grâce à son master

En M1 master Histoire de l’art, Gestion et valorisation du patrimoine chrétien, Nicolas a choisi cette formation pour allier savoir et engagement. Son objectif ? Acquérir les compétences nécessaires pour préserver et mettre en lumière le patrimoine chrétien, un héritage qu’il souhaite valoriser dans sa région d’origine.

Nicolas © ICP

Quel a été votre parcours jusqu’à ce master ?

Je suis originaire de la campagne tourangelle et j’ai obtenu une licence Histoire avec option Histoire de l’art à l’Université François Rabelais de Tours. Je suis actuellement conseiller municipal de mon village et suis très attaché à ma région et à son patrimoine. C’est cet engagement qui m’a poussé à me diriger vers la valorisation du patrimoine pour mes études.
 
Je me suis donc renseigné sur les formations en master proposant une spécialisation dans ce domaine. L’incendie de Notre-Dame m’a énormément marqué c’est pourquoi je me suis intéressé à cette formation spécialisée sur le patrimoine chrétien. L’entretien personnalisé avec la directrice de master, Elisabeth Ruchaud, a été déterminant dans mon choix. Je me suis tout de suite senti en phase avec l’esprit du master.

Qu’appréciez-vous concrètement dans votre master ?

L’effectif à taille humaine de la formation permet d’avoir une proximité entre les étudiants et les enseignants. Nous côtoyons les étudiants du master Histoire de l’art : Cultures et patrimoine du monde biblique, avec qui nous partageons des enseignements, comme la théologie et la philosophie, ce qui apporte une belle émulation intellectuelle.
 
Le master répond parfaitement à mes attentes : pouvoir étudier l’art chrétien et les édifices à travers différentes disciplines comme l’histoire de l’art, la théologie, la philosophie, le droit ou encore l’archéologie et la conservation. C’est un enseignement dense qui demande un important investissement, mais c’est passionnant ! 
 
Ces enseignements très théoriques sont complétés par des visites organisées in situ dans les églises parisiennes, ce qui nous permet d’appliquer concrètement nos connaissances.

Quel sujet de recherche avez-vous choisi ?

En tant qu’élu local, j’ai naturellement choisi de travailler sur le patrimoine de ma région, ce qui a été très bien accueilli par les enseignants du master. Avec Pierre-Marie Sallé, qui dirige mes recherches, nous avons convenu de nous concentrer sur l’église Saint-Croix de Paulmy, mon village en Touraine, et en particulier sur les différentes fonctions de l’édifice entre le XVIe et le XIXe siècle. Travailler sur ce sujet donne du sens à mon master, car il s’agit d’un lieu important dans la vie quotidienne des habitants.

Avez-vous d’autres projets en parallèle de votre master ?

Je me concentre surtout sur mon mémoire, mais j’ai été sélectionné pour un stage d’archéologie à l’ancienne abbatiale de Saint-Rémi à Reims avec d’autres étudiants de l’ICP. J’ai hâte de découvrir les réalités du terrain et d’enrichir ma connaissance sur les édifices religieux, aux côtés de la doyenne de la Faculté des Lettres, Cécile Coulangeon, directrice de la Chaire Histoire et Patrimoine du Moyen Âge. L’occasion aussi de découvrir un nouveau domaine que je ne connais pas et d’enrichir mes compétences.

Que souhaitez-vous faire à l’issue de votre master ?

J’aimerai participer à la valorisation du patrimoine principalement religieux, ou plus largement sur le patrimoine rural, et encourager la redynamisation de ces lieux souvent oubliés. Je souhaiterai travailler pour des structures régionales comme les Drac.
  
Publié le 10 mars 2025 Mis à jour le 11 mars 2025

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