Stéphane : le DU Entreprises et Bien Commun, une voie vers l'entrepreneuriat

Stéphane, ancien étudiant du DU Entreprises et Bien Commun, rattaché à la Chaire ICP-ESSEC Entreprises et Bien Commun, a souhaité poursuivre sa reconversion en se lançant dans l'aventure de l'entrepreneuriat. En effet, avec une amie rencontrée lors du DU, ils ont décidé de créer leur société de conseil afin d’accompagner les entreprises désireuses de se diriger vers des démarches de transition durable. Ce nouveau challenge, c'est au Maroc, à Casablanca, où ils ont tous deux des attaches particulières, qu'ils ont décidé de le vivre !

Stéphane nous livre son témoignage sur la formation.

Pouvez-vous décrire votre parcours scolaire et professionnel ?

Mon parcours est assez atypique. J’ai arrêté assez tôt les études après le bac pour entrer rapidement dans la vie professionnelle. Après 10 années passées à développer des politiques publiques en faveur de la jeunesse, j’ai souhaité reprendre mes études et me réorienter dans le secteur de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

J’ai d’abord suivi une licence en Politique de la Ville, en formation continue, pour ensuite intégrer un M1 en Management et Administration des Entreprises, au cours duquel j’ai pu aborder rapidement la RSE. C’est ensuite ce qui m’a encouragé à poursuivre mon cursus en M2 Solidarité et Transition durable à l’ICP. Cette formation m’a définitivement conforté dans mon nouveau projet professionnel tourné vers la RSE.
 

Pourquoi avez-vous décidé de vous inscrire au Diplôme universitaire Entreprises et Bien Commun ?

Avec mon Master, j’ai pu découvrir le sujet de la RSE. Toutefois, le programme pédagogique proposé par le DU de la Chaire Entreprises et Bien commun va plus loin dans la réflexion et le rapport qu’entretiennent les entreprises avec le bien commun. Le dérèglement climatique place les entreprises au cœur de l’actualité. Elles sont souvent au centre des débats, entre celles taxées de greenwashing et celles qui sont véritablement engagées à contribuer au bien commun.

Formé en ingénierie de projets, je souhaite conseiller les entreprises dans la construction de démarches innovantes en matière de RSE et, pour ce faire, maîtriser davantage les notions de responsabilités éthiques des entreprises. Le séminaire d’application, composé d’un écosystème plurisectoriel d’entreprises engagées au niveau de leurs dirigeants, est également une réelle opportunité de créer des passerelles entre la théorie et la pratique.
 

De quelle manière le DU a changé votre vision ?

Le programme pédagogique est construit autour de 4 thématiques :

• philosophie,
• éthique,
• management
• et écologie.

Cette approche permet de croiser les regards et de sortir des idées reçues. Avant d’entrer dans la formation, j’avais une idée assez arrêtée et sans doute biaisée du monde de l’entreprise. Selon moi, il était difficile de conjuguer écologie / éthique et profit. Pour autant, de nombreux exemples montrent que c’est possible.

Le DU permet d’appréhender sous différents prismes les relations entre les organisations et le bien commun et pousse chaque participant à prendre du recul sur sa propre perception pour se construire ou pour repenser sa vision de l’entreprise. Dans mon cas, quelques lignes ont bougé. Je suis maintenant beaucoup plus nuancé sur le sujet et surtout convaincu que les choses peuvent changer et qu’il ne faut pas renoncer.
 

Que diriez-vous à une personne souhaitant s'inscrire au DU ?

Bravo pour commencer ! Entreprendre cette démarche est selon moi une première étape personnelle dans la prise en considération des enjeux sociétaux et environnementaux, qui touchent aujourd’hui le monde de l’entreprise.

Cette formation s’adresse aussi bien aux étudiants en formation initiale, qui souhaitent compléter leur cursus, qu’aux professionnels désirant s’engager sur les sujets environnementaux et sociétaux au sein de leur entreprise.
Enfin, vous ne serez pas déçus par la qualité des enseignements dispensés et en ressortirez, si ce n’est transformés, du moins beaucoup plus aguerris sur ce sujet, aujourd’hui au cœur des préoccupations des entreprises.