Revoir : L’Évangile, affaire privée ou engagement public ? Conférence

Deux voix majeures de la théologie contemporaine

L'Institut Catholique de Paris a accueilli Stanley Hauerwas et William T. Cavanaugh pour une semaine de rencontres. Ils ont notamment participé à la conférence :
L’Évangile, affaire privée ou engagement public ?

Cette soirée exceptionnelle s'est déroulée en deux temps :
 

• 20h : Réflexion théologique et action sociale : discerner et espérer
   
• 21h : Vivre l’Évangile : susciter, éduquer et former à l’engagement

Revoir la soirée

 

"Stanley Hauerwas et William Cavanaugh constituent deux voix majeures de la théologie contemporaine américaine sur les questions liées à l’Église, à la dimension politique de la théologie, à l’éthique sociale. La réception de leur théologie en Europe contribue depuis quelques années à un renouvellement des cadres de pensée et des références structurant l’engagement chrétien."

Sylvain Brison, docteur en théologie, directeur du département Théologie dogmatique, fondamentale et patristique du Theologicum - Faculté de Théologie et de Sciences Religieuses

Stanley M. HAUERWAS
Théologien, professeur émérite de théologie et de droit à Duke Divinity School. Ses travaux l’ont conduit à affirmer que l’éthique chrétienne ne doit pas se préoccuper d’arguments concernant la bonne façon de résoudre des dilemmes ; il s’agit plutôt d’une analyse de la façon dont la vie communautaire dans l’Église façonne le caractère, de sorte que les vies deviennent instinctivement et irréfutablement vertueuses.

Désigné par le New-York Times comme « le théologien le plus important du nouveau millénaire », ce théologien méthodiste bouscule les idées reçues en théologie politique et livre un examen critique stimulant des Églises et de la société.


William T. CAVANAUGH
Théologien, professeur à l’Université DePaul de Chicago et directeur du Center for World Catholicism and Intercultural Theology. Disciple de Stanley Hauerwas qui fut son directeur de recherche à l’occasion de sa thèse (Torture et eucharistie) remarquée sur les relations complexes entre l’Église et l’État chilien sous le régime de Pinochet, il investigue de manière critique et réflexive la condition chrétienne dans la sécularisation, la mondialisation et le consumérisme de l’économie de marché.
Il y propose de considérer l’Église comme un corps politique sui generis formé par l’eucharistie.