Regards croisés sur la Licence Sciences de l’éducation du campus de Rouen

Parlez-nous de vos parcours

Juliette : J’ai passé mon bac dans un lycée privé. Durant mon année de Terminale, j’ai eu l’opportunité d’encadrer un groupe d'élèves de 6e dans le cadre du cours de culture et religion. Echanger avec les enfants et leur apporter des connaissances a fait naître ma vocation : je veux être institutrice ! J’ai démarré mes études à l’université mais lorsque j’ai appris l’ouverture du campus de l’ICP à Rouen,  j’ai choisi de refaire une première année de licence, que j’avais pourtant validée, pour avoir un cadre qui me convienne mieux !

Gabriela : Chilienne, j’ai fait mes études au Chili. En Terminale, j’hésitais entre devenir institutrice, avoir un travail dans le social ou encore être psychologue. Pour moi les sciences de l’éducation étaient un bon mix de tout cela !
Après ma licence, je suis devenue institutrice à la fois dans les bidonvilles d’un quartier populaire et dans un quartier riche. En 2010, je suis partie en France comme assistante en espagnol en collège et lycée pour accompagner les élèves dans leur expression orale. J’ai ensuite été surveillante, puis professeur d’espagnol. J’ai alors repris mes études en master recherche à l’université de Rouen avec un contrat doctoral. J’ai soutenu ma thèse en 2022 sur une recherche menée auprès d’un dispositif de l’école maternelle itinérante au Chili. J’ai voulu comprendre et mettre évidence comment la collaboration se construit entre les acteurs éducatifs : l’enseignante, le chauffeur-animateur et la famille. Après avoir obtenu ma qualification de Maitre de conférences au Conseil National des Universités (CNU), j’ai postulé à l’ICP en février 2023 pour rejoindre le campus rouennais comme responsable pédagogique de la Licence Sciences de l’éducation.
 

Comment se passent vos débuts à l’ICP campus de Rouen ?

Juliette : C’est un super cadre de travail, il est facile d’interagir avec les professeurs et j’apprécie pouvoir disposer des salles pour travailler en dehors des cours. Le niveau est exigeant mais atteignable si on travaille, même si l’on rencontre des difficultés dans certaines matières. Je trouve qu’il y a un très bon esprit, que ce soit au niveau des enseignants, de l’administration ou encore des étudiants.

Gabriela : Travailler pour un nouveau campus est très intéressant. C’est une chance de pouvoir proposer et construire des projets avec les enseignants et l’équipe. Nous bénéficions d’un grand confort d’enseignement à l’ICP. Ici, nous connaissons les étudiants et pouvons mieux cibler ce qui est à développer.
 

Que diriez-vous à un jeune pour lui présenter la Licence Sciences de l’éducation ?

Gabriela : Les sciences de l’éducation c’est un beau miroir ! On attend de nos étudiants qu’ils s’engagent dans l’accompagnement et, de notre côté, on s’engage pour eux. En étant leurs enseignants nous leur montrons une façon de faire.

Juliette : Les stages que l’on fait dès le premier semestre à l’ICP sont la meilleure façon de nous projeter et d’apporter déjà de l’expérience dans nos apprentissages en cours.

Gabriela : Effectivement, les stages sont un point fort de la formation professionnelle surtout grâce à l’accompagnement du tuteur. Ils permettent de découvrir l’ensemble des débouchés après un cursus en sciences de l’éducation : la formation continue dans les entreprises, les métiers d’éducateurs spécialisés, d’ingénieur pédagogique, de cadre d’éducation de professeur des écoles et aussi l’activité de recherche.