Des professionnels engagés pour relever les défis migratoires

Le DU Action sociale et migrations de l’ICP allie expertise, engagement et diversité pour mieux comprendre et accompagner les parcours migratoires. « Notre ambition est de former des acteurs capables d’appréhender les enjeux complexes des migrations avec expertise et humanité. » Noémie Paté, directrice du DU.
 

Une promotion aux parcours éclectiques ?

Les participants incarnent une grande diversité de profils et d’expériences. Parmi eux :

• une collaboratrice parlementaire
• une présidente d’association en faveur de l’altruisme chez les enfants
• une chargée de mission pour un Conseil Départemental
• une responsable psychosociale dans une ONG
• une directrice déléguée d’une grande association d ‘aide humanitaire française
• une enseignante spécialisée exerçant en milieu hospitalier

Ces professionnels, issus de secteurs divers et occupant des postes à différents niveaux hiérarchiques, partagent un objectif commun : approfondir leurs connaissances pour mieux répondre aux défis migratoires contemporains.
 

Une première session riche d’enseignements

La formation a débuté par une exploration des politiques migratoires, des droits humains et de l’histoire des mouvements migratoires. Les participants ont également abordé des sujets cruciaux tels que les migrations environnementales et les notions d’accueil « digne », grâce à différents experts :

• Chloé Fraisse-Bonnaud, assesseure à la Cour nationale du droit d’asile
• Marie-Carmen Smyrnelis, professeure à l’ICP
• Lucie Feutrier-Cook, consultante et conférencière

Créer un espace de débat apaisé

Les participants ont co-construit un cadre de discussion favorisant l’écoute et la bienveillance, indispensables pour débattre sereinement d’un sujet souvent polarisant. Noémie Paté rappelle ainsi que « pour parler des migrations, il faut un espace où chacun peut s’exprimer librement, dans le respect mutuel. Ce n’est qu’en réhumanisant ce sujet que nous pourrons avancer ensemble. »

Les méthodes pédagogiques associent bienveillance, échanges et débat ainsi que des données de terrain.
 
Le rythme de la formation est compatible avec la poursuite d’une activité professionnelle. Elle comprend 6 sessions de 3 journées, réparties sur 11 mois.