Qu’est-ce qui fait la particularité de la licence Histoire – Science politique ?
La
licence Histoire – Science politique, proposée à Paris et Rouen, permet
aux étudiants de suivre une licence en histoire tout en étudiant le fait politique. Ces deux disciplines, dispensées avec un volume horaire égal, sont étroitement liées. En suivant cette formation, les étudiants
appréhendent ainsi la politique à travers son histoire.
Grâce à la complémentarité des deux blocs, elle
offre toutes les clés pour comprendre le monde contemporain, tout en développant les compétences en analyse, en synthèse, en expression orale et en culture générale. Elle propose également une
orientation internationale en dispensant des cours en langue anglaise.
Qu’est-ce qui s’offre à un étudiant intégrant cette licence ?
En première année, tous les étudiants sont accompagnés dans la
préparation des concours des IEP en anglais, histoire contemporaine et questions contemporaines. Des concours blancs optionnels sont organisés plusieurs fois dans l’année.
Enfin, la licence leur offre la possibilité d'effectuer une
4ème année à l’Universidad del Salvador en Argentine pour obtenir un
double diplôme de Science politique.
Tout au long de leur cursus, les étudiants sont encouragés à réaliser des
stages non obligatoires en complément de celui qui leur permet de valider leur troisième année. Ils bénéficient également de la
possibilité de partir un semestre dans une université partenaire à l’étranger.
Les étudiants de la licence Histoire – Science politique peuvent suivre les
cycles de conférences organisées à l’ICP comme les
Mardis de la mer, proposant des rencontres avec de grandes personnalités sur des sujets d’actualité liées à la géopolitique et la géostratégie maritime.
Comment sont accompagnés les étudiants tout au long de leur formation ?
Tout d’abord, les étudiants bénéficient de l’
encadrement exceptionnel de l’ICP avec la direction des études. En tant que Responsable de cursus, j’interviens pour
les accompagner dans la transition entre le lycée et l’université. Je leur donne les clés de réussite de cette première année. Une fois par semaine, je les reçois lors de ma permanence pour répondre à leurs demandes et les rassurer.
L’accompagnement se poursuit également de façon plus académique avec, en troisième année, la
préparation aux masters (IEP, Science Po Paris, etc.). On leur propose également un concours blanc pour les mettre en situation.
Quelles sont les conditions d’accès à la licence ?
La licence Histoire – Science politique proposée sur le campus de Paris est sélective sur Parcoursup. Nous regardons particulièrement les matières témoignant d’une capacité de rédaction, d’analyse et de synthèse (histoire-géographie, philosophie, français, langues) et la moyenne générale. L’option Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques n’est pas obligatoire.
En complément, nous regardons les appréciations des enseignants et le profil de l’étudiant, à travers ses activités extrascolaires et ses engagements associatifs.
Un conseil à donner à un futur candidat ?
Nous recherchons des étudiants qui ont un
goût pour l’histoire, pour l’actualité politique, pour les débats, qui sont ouverts sur le monde et passionnés par des causes. Il ne faut pas hésiter à affirmer ses passions ou sa personnalité. Je leur recommanderai donc de développer leur curiosité et leurs centres d’intérêts en complément de bons résultats scolaires.
Quelle suite les diplômés de la licence Histoire – Science politique donnent-ils à leur parcours ?
La grande majorité de nos étudiants, voir l’intégralité, poursuivent leur formation en master. Grâce à la bi-disciplinarité de la licence, ils peuvent
se diriger à la fois en histoire et en science politique. Il y a beaucoup de
masters envisageables : affaires publiques, relations internationales, affaires européennes, recherche en histoire et civilisation, géopolitique, sécurité, développement durable, mais aussi du conseil et des écoles de commerce…
Certains étudiants sont ensuite amenés à passer les concours de la fonction publique pour par exemple travailler dans des collectivités territoriales. D’autres se dirigent vers les relations internationales en tant que conseiller, mais aussi dans le secteur de la communication, du journalisme, du management ou de l’enseignement et de la recherche.
Comment décririez-vous l’esprit de la promotion ?
Il s’agit d’une
licence exigeante qui demande de la passion et de l’investissement. Je sens beaucoup d’entraide entre les étudiants, avec une saine émulation intellectuelle, permettant à tous de se tirer vers le haut.