Portrait

Emilie, mon stage au cœur du musée Edouard Branly

Réaliser des stages dans le cadre de son cursus universitaire est un atout majeur afin de s’accomplir professionnellement. Dans un contexte sanitaire délicat, Émilie a pu accomplir le sien au sein de l'ICP. Étudiante et enseignant nous racontent la genèse de ce projet pédagogique innovant.

Emilie Bré-étudiante-Master-Stratégies-muséales-gestion-de-projets-Asie


Une rencontre à deux voix

Emilie :  Diplômée d’une Licence Histoire de l’art à l’ICP, je suis étudiante en première année de Master Stratégies muséales et gestion de projets -Asie . Si j’ai choisi cette formation, c’est par ce que j'ai un attrait spécifique pour l’Asie, dont je souhaite promouvoir le potentiel artistique au cours de ma carrière professionnelle. Je tends notamment à me spécialiser sur la Corée du Sud et ses échanges avec le reste du monde asiatique.

Emmanuel Lincot : Je suis Professeur à la Faculté des lettres de l’ICP. J’y ai créé et je dirige le Master Stratégies muséales et gestion de projets – Asie. S’appuyant sur trois aires géographiques et culturelles (mondes chinois, arabo-persan, indien), ce Master est professionnalisant et forme nos étudiants aux métiers de la culture : commissariat d’exposition, métiers de l’édition, de l’événementiel, expertises en salles des ventes, Instituts Français et diplomatie culturelle.

 

Une opportunité de stage pour Emilie

Emmanuel Lincot : Chacun de nos étudiants doit réaliser un ou plusieurs stages à partir du second semestre. Emilie était disponible entre deux stages pour me seconder dans la réalisation de cette  création/exposition expérimentale au sein de l’ICP, avec l’artiste coréen Kyoo Choix. Cela était dans ses attributs car l’apprentissage d’un montage d’exposition (inventaire photographique, dispositif, réalisation d’entretiens…) fait partie de notre formation.

Emilie est aussi une passionnée de la Corée, de sa culture et de sa langue qu’elle apprend. Elle travaille sous ma direction pour la rédaction d’un mémoire de fin d’année portant sur l’œuvre de l’artiste coréen Nam June Paik, l’inventeur de l’art vidéo, et je tiens à dire par ailleurs que ce projet n’aurait pu voir le jour sans un soutien des plus hautes autorités de l’ICP.
 


«  Cela prouve que même par temps de crise, nous continuons de tisser des liens à la fois par l’imaginaire, mais aussi en nous inspirant de tous les outils numériques existants.  »

Emmanuel Lincot
Directeur du Master Stratégies muséales parcours gestion de projet

 


Développer ses compétences et valoriser le patrimoine

Emilie : Ce projet représente pour moi une première expérience en tant que « coordinatrice de projet » autour de la réalisation d’une œuvre d’art, qui en plus, présente l’artiste sud-coréen, Kyoo Choix. C’est l’occasion pour moi de développer mes compétences en termes de communication, d’organisation, mais aussi, de mettre à profit ma créativité à travers la photographie et la réalisation du dossier de presse. De plus, cette création artistique s’est faite dans un lieu emblématique de l’ICP : le musée-laboratoire d’Edouard Branly, où il a découvert la « radio-conduction » une clé essentielle du monde d’aujourd’hui qui a donné naissance à la communication sans fil.

Emmanuel Lincot : L’ICP recèle de trésors patrimoniaux méconnus et dont la valorisation correspond aussi à un exercice extrêmement enrichissant tant sur le plan intellectuel que dans l’entraînement de nos étudiants aux savoir-faire muséographiques. Monter une exposition ne s’improvise pas, aussi bien en termes logistiques que dans l’élaboration des éléments de langage nécessaires à sa promotion.
 

En conclusion, que représente pour vous l'ICP ?

Emilie : Une seconde maison, un nid où vit la communauté icpéenne.

Emmanuel Lincot : Un très beau lieu, riche en tradition et en histoire, avec de très grands enseignants-chercheurs.
 



©Emilié Bré, étudiante, Master Stratégies muséales parcours gestion de projets - Asie
©ICP

 

Publié le 17 mai 2021 Mis à jour le 20 novembre 2023

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