[Campus Olympiques] Dans les starting blocks avec Marion

Concilier sport et études

Marion est entrée à l'Institut Catholique de Paris en 2021 en licence d'Histoire Géographie. « J'ai toujours adoré l'histoire à l'école. J'ai entendu parler de l'ICP par une amie. qui y a fait ses études.» raconte Marion. « Les effectifs des promotions sont plus petits qu'à l'université et l'établissement est également très à l'écoute de ses étudiants qui se trouvent, comme moi, en situation de handicap. Il permet de mettre en place des aménagements comme une dispense d'assiduité pour raison de santé » poursuit-elle.

Marion a longtemps fait de la natation et de l'escalade avant de découvrir l'athlétisme à l'âge de quatorze ans. « Mon frère fait de l'athlétisme en club et un jour, il a appris qu'une section handisport existait » explique Marion. Elle décide alors de s'y inscrire et se passionne pour le sprint et le saut en longueur. Elle participe même aux championnats de France. En 2019, elle est repérée par la Fédération Handisport et participe à deux meetings internationaux. Poursuivre ses études tout en continuant le sport de haut niveau nécessite d'avoir un bon sens de l'organisation. En effet, Marion s'entraîne en club trois fois par semaine. notamment avec des sportifs de l'Institut national du sport (INSEP), tout en ayant le même planning de cours que ses camarades de promotion. « Entre le sport et les études, je n'ai plus beaucoup de temps libre. En tous cas, je souhaite à nouveau participer à des championnats nationaux pour pouvoir être sélectionnée pour d'autres compétitions internationales. » explique-t­ elle.
 

Mettre en lumière le handisport

En amont des Jeux Olympiques de Paris 2024, Marion a participé au projet photo Superpixel, mené par le Jeu de Paume, le Paris université club, et parrainé par Swiss Life, entre juin et septembre 2023. Une photographe l'a suivie pendant plusieurs semaines et a exposé une partie des clichés au stade Charléty lors des Journées du patrimoine. « C'était une belle expérience. La photographe, Florence At, m'a ensuite proposé de participer à une conférence en novembre dernier devant des collaborateurs de Swiss Life. Nous allons ensuite faire une autre conférence à la Sorbonne courant 2024. C'est une belle opportunité pour moi, je peux à la fois m'exercer à la prise de parole en public mais aussi mettre les projecteurs sur le handisport » explique la jeune femme.

Après sa licence, Marion envisage de poursuivre ses études dans un master de recherche sur une thématique liée à l'histoire militaire. Passionnée par l'armée, elle rêverait d'intégrer le service historique de la Défense, à Vincennes.