Portrait

À la découverte de la vie d’étudiante à Florence

De la licence Histoire de l’art et archéologie parcours Anglais de l’ICP à un semestre de mobilité à l’étranger, rencontre avec Thalia, étudiante en troisième année.

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Quel a été votre parcours ?

Après avoir obtenu un Bac en spécialité Arts Plastiques et LLCER, j’ai choisi de suivre la licence Histoire de l’art et archéologie mineure anglais proposée à l’ICP. Je souhaitais poursuivre mon parcours dans la continuité de mes options suivies au lycée, en approfondissant un aspect plus théorique de l’art tout en me tournant vers l’international. Cette licence me permettait ainsi de répondre à ces deux besoins, mais aussi d’intégrer une université à échelle humaine avec de plus petits effectifs.

Qu’est-ce qui a marqué vos années de formation en licence Histoire de l’art à l’ICP ?

J’ai été particulièrement marquée par la diversité des enseignements étudiés au sein de la licence Histoire de l’art et archéologie. De plus, l’organisation des semestres selon les grandes périodes historiques (antique et médiévale aux semestres impairs, moderne et contemporaine aux semestres pairs), favorise une découverte progressive et une bonne assimilation des connaissances. Enfin, l’importance accordée à l’anglais, qui offre une ouverture à l’international, est un véritable atout de la formation.
 
J’ai également été marquée par l’encadrement et l’accompagnement proposés par mes enseignants, ainsi que par leur ouverture d’esprit. Passionnée par les femmes artistes, il m’arrive de leur proposer des sujets d’exposé en lien avec mes intérêts personnels. J’ai apprécié pouvoir avoir cette liberté et cette écoute de leur part.

Vous avez eu la chance de partir un semestre en Italie. Comment vous êtes-vous décidée à partir en mobilité ?

En suivant la licence Histoire de l’art et archéologie nous pouvons partir un semestre à l’étranger en troisième année. Pour cela, il faut candidater un an avant en formulant des vœux et en remplissant des dossiers de candidature.  
 
De mon côté, les étapes se sont très vites enchainées entre la rentrée et la formulation de mes choix. Dans un premier temps, j’ai effectué des recherches sur les universités partenaires de ma formation, tout en regardant les cours qui y étaient dispensés. J’ai ensuite passé des tests de langues et rédigé des lettres de motivation. Une fois mes trois vœux formulés et classés j’ai attendu les résultats.
 
Je suis très heureuse d’avoir obtenu mon premier vœu : l’Italie. Ce pays avait forcément retenu mon attention, tant pour sa culture et son patrimoine, que pour sa richesse dans ma discipline.

Comment s’est déroulé votre semestre en Italie ?

Pendant cinq mois, j’ai suivi les cours au sein de l’Institut Lorenzo de Medici à Florence. En intégrant cette université, j’ai pu suivre des enseignements entièrement en anglais dans le domaine de l’histoire de l’art : sur les palais de Florence, la muséologie et les femmes artistes de la Renaissance à nos jours. En complément, j’ai suivi un cours d’italien pour débutant.
 
La différence d’approche dans l’enseignement m’a particulièrement marquée. La majorité des cours étaient dispensés in situ dans les palais et musées de la ville, ce qui m’a permis de découvrir Florence tout en étudiant.
 
En parallèle, j’ai énormément visité l’Italie : de Venise à Naples, en passant par Rome, le Lac de Garde ou encore Vérone. J’ai eu la chance de visiter les grands monuments et les musées dans chacune de ces destinations.  

Que retirez-vous de cette expérience ?

Cette expérience a été incroyablement positive et enrichissante. J’ai été obligé de sortir de ma zone de confort, de rencontrer d’autres étudiants de divers pays, venus, comme moi, étudier en Italie. Vivre pendant plusieurs mois à Florence m’a aussi permis de découvrir réellement la vie italienne et sa culture. J’ai acquis une ouverture d’esprit indispensable en histoire de l’art.

Un conseil à donner à un étudiant souhaitant partir en mobilité ?

Je recommande aux étudiants de première année, s’ils sont déjà intéressés par une mobilité, de commencer à se renseigner et anticiper les démarches. Cela leur permettra de prendre le temps qu’il leur faut pour réfléchir aux différentes options qui s’offrent à eux.

 
Publié le 24 janvier 2025 Mis à jour le 27 janvier 2025

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